Les maires des villes moyennes veulent être entendus et associés aux réformes en cours
Dans une lettre ouverte à François Fillon et à plusieurs membres du gouvernement intitulée “Villes moyennes: 1/4 des Français crie au secours !”, la Fédération des maires de villes moyennes (FMVM), demande que les villes moyennesne soient pas “sacrifiées sur l’autel de la révision générale des politiques publiques”.
Les maires des villes moyennes énoncent que “Nos villes sont aujourd’hui inquiètes de la remise en cause du pacte financier qui liait depuis des années les collectivités territoriales à l’Etat”. Par ailleurs, selon eux, “la fragilisation de nos ressources financières ne peut que nous conduire à revoir à la baisse nos investissements, à amputer notre capacité d’initiative et par voie de conséquence à accumuler les effets de la crise sur le contribuable local”.
Enfin, ils veulent être entendus et associés aux réformes en cours et formulent plusieurs propositions dans lesquelles ils demandent notamment que :
– la taxe professionnelle ne soit pas remplacée par une dotation provenant de l’Etat
– la réforme de la Dotation de Solidarité Urbaine (DSU) ne pénalise pas les communes les plus pauvres qui ont construit de nombreux logements sociaux et sont engagées dans des procédures lourdes de renouvellement urbain
– soit respectée l’autonomie financière des collectivités territoriales
– ou encore que toute mesure relative à l’aménagement du territoire soit précédée d’une véritable étude d’impact s’inscrivant dans la durée.