Le bilan de l’accompagnement éducatif
Le ministre de l’éducation nationale, Xavier DARCOS, a présenté une communication relative au bilan de l’accompagnement éducatif.
Depuis la rentrée 2007, le ministère de l’éducation nationale a mis en place plusieurs dispositifs pour accompagner les élèves après les cours et favoriser l’égalité des chances. Dès novembre 2007, 1.000 collèges situés en zone d’éducation prioritaire ont proposé à leurs élèves, sur la base du volontariat, un accompagnement éducatif quatre jours par semaine, entre 16 heures et 18 heures.
Le succès rencontré par ce dispositif auprès des élèves, des familles et des enseignants a conduit le Gouvernement à étendre ces nouveaux dispositifs en direction d’un public plus large.
L’accompagnement éducatif a ainsi été généralisé dans la plupart des collèges à la rentrée 2008, soit près de 5.000 établissements. Aujourd’hui, plus de 700 000 collégiens bénéficient de ce nouveau service. Cet accompagnement peut prendre trois formes distinctes : une aide aux devoirs ; des activités sportives ; des activités culturelles et artistiques. En outre, des ateliers de langues vivantes ont été créés cette année pour conforter ces apprentissages dès le début du collège.
L’accompagnement éducatif a également été mis en place dans toutes les écoles élémentaire de l’éducation prioritaire et aujourd’hui, 170 000 élèves bénéficient du dispositif dans 3000 écoles.
Des stages de remise à niveau gratuits sont en outre proposés aux élèves de CM1 et de CM2 pendant les vacances scolaires. 200 000 élèves en ont bénéficié à l’occasion des dernières vacances de printemps ou d’été.
200 lycées en difficulté expérimentent également, depuis le début de cette année scolaire, un dispositif de réussite scolaire qui fait partie de la dynamique Espoirs banlieues. Sur la base du volontariat, 23 000 élèves bénéficient d’une remise à niveau, d’un accompagnement méthodologique ou d’une préparation aux examens ou aux études supérieures au sein de leurs lycées.
Ces dispositifs contribuent à la lutte contre l’échec scolaire et répondent ainsi à l’ambition du Gouvernement : rendre l’école plus juste et plus efficace pour qu’elle demeure à la hauteur des espoirs que les Français placent en elle.