Santé : prise en charge des patients
Roselyne Bachelot a réuni, le 26 janvier 2009, les représentants de la communauté hospitalière (syndicats, fédérations, conférence de présidents et de directeurs, associations), du Samu, de l’ordre des médecins, de l’ordre des pharmaciens et de l’ordre des infirmières pour dégager des pistes d’amélioration en matière de prise en charge des patients par les services d’urgences.
Suite aux accidents dramatiques qui se sont produits dans des établissements de soins, la ministre de la Santé a souhaité que la transparence soit faite sur ces événements afin de décider de mesures destinées à améliorer la sécurité et la qualité des soins. Afin “d’identifier et comprendre les faiblesses de notre système, j’ai demandé à l’Igas et à la Ddass, alors que leur travail d’investigation n’est pas achevé, de nous faire part de l’avancée de leurs constats les plus significatifs”, a-t-elle déclaré lors de la conférence de presse.
Par ailleurs, la ministre s’est engagée sur quatre propositions :
moderniser la régulation médicale. Le futur DGARS aura un pouvoir consolidé en matière de pilotage : il devra disposer d’informations exhaustives et actualisées issues des établissements de santé ;
désengorger les CRRA (Centre 15). La diminution de l’activité de médecine de ville observée pendant les périodes de congés entraîne une augmentation du recours aux services d’urgence. Pour mieux informer les patients des possibilités à leur disposition et éviter que le 15 ne soit engorgé par des appels qui ne concernent pas de véritables urgences, une plate-forme internet et téléphonique sera mise en place. 10 millions d’euros seront débloqués à cet effet ;
Sécuriser plus efficacement le circuit du médicament : une mission d’expertise sera chargé d’analyser les défaillances du circuit et de proposer un référentiel contenant toutes les contraintes de sécurité, de fiabilité et de traçabilité ;
Demander aux médecins libéraux de formuler des propositions permettant d’améliorer la continuité des soins.